L’archipel des Glénan
Plages de sable fin, eau turquoise, une nature omniprésente … On dit souvent que les Glénan sont les caraïbes bretonnes, un décor paradisiaque qui a tant à offrir.
L’archipel est composé de neuf îles principales et de nombreux ilôts. Seule l’île Saint-Nicolas est habitable. L’ensemble de l’archipel est classé réserve naturelle.
C’est un territoire magique à découvrir à 11 miles de Sainte-Marine.
Une explosion de nature
Depuis 1974, l’archipel est classé réserve naturelle. Certaines îles constituent un repère indispensable pour les oiseaux marins tout au long de l’année et particulièrement au moment de la nidification. On y comptabilise régulièrement 140 espèces d’oiseaux. Plus de 30 espèces y sont présentes toute l’année et 110 espèces sont migratrices.
Sur le plan botanique, c’est également un lieu remarquable avec la Narcisse des Glénans, une espèce endémique protégées qui fleurit uniquement sur l’île de Saint-Nicolas d’Avril à Juin.
Durant la traversée vous pourrez également croiser la route de dauphins ou de phoques qui sont souvent visibles à proximité de l’archipel.
Un archipel mythique dans le domaine du nautisme
L’archipel des Glénan bénéficie d’une grande notoriété dans le domaine du nautisme. Cela s’explique bien évidemment par ses caractéristiques et son esthétique mais également par la notoriété de son école de voile « Les Glénans » implantée depuis 1947.
Aujourd’hui l’école de voile « Les Glénans » est la plus grande d’Europe avec 15 000 stagiaires accueillis chaque année.
Une histoire riche
Lorsque l’on observe l’archipel des Glénan, on peut imaginer que c’est un joyau qui a été préservé de l’homme pendant longtemps, pourtant les premières traces de l’activité humaine remontent à il y a bien longtemps. Des sépultures datant du quatrième millénaire avant Jésus-Christ y ont été découvertes. À cette époque l’achipel des Glénan n’est pas insulaire, le niveau de la mer a considérablement monté depuis.
Au Moyen Âge sa propriété sera régulièrement discutée mais l’archipel ne connaîtra pas d’activités humaines notables.
Au XVème et peut-être déjà avant, l’archipel constitue un repaire et un abri intéressant pour les corsaires et autres pilleurs d’épaves qui guettent le passage des navires de commerces. De plus les fonds marins y sont dangereux et ont conduit de nombreux bateaux au naufrage. À partir du XVIIIème siècle, l’archipel des Glénan verra se développer une activité autour de la pêche (exploitation de goémon, sècherie de poisson, etc.) et de l’agriculture. De nombreuses initiatives verront le jour mais les conditions restent compliquées pour pérenniser de telles activités.
Comment s’y rendre ?
Pour vous rendre sur l’archipel depuis Sainte Marine, vous pouvez emprunter les Vedettes de l’Odet qui propose des excursions. Si vous avez votre permis bateau, vous pouvez également louer un bateau ou utiliser le vôtre.
Le temps de traversée avec un bateau de location est entre 30 et 45 minutes en bateau à moteur et d’une heure avec les Vedettes de l’Odet. Au regard de la nature des fonds, nous vous encourageons à faire preuve d’humilité et surtout d’une grande vigilance si vous vous y rendez par vos propres moyens.