L’Odet

L’Odet est un fleuve côtier qui se jette dans l’Atlantique en passant entre Sainte-Marine et Bénodet. C’est d’ailleurs ce contexte qui a inspiré le nom de Bénodet, en breton Ben signifie embouchure, Bénodet signifie donc l’embouchure de l’Odet.

L’Odet prend sa source dans les montagnes Noires à Saint-Goazec et s’étire ensuite sur plus de 62km en traversant Quimper notamment.

Découvrir l’Odet :

L’Odet, depuis sa source jusqu’à son embouchure, offre une diversité de paysages. Des petits ruisseaux de campagnes dans les montagnes noires à la partie navigable de l’Odet qui remonte jusqu’à Quimper.

Pour découvrir l’Odet, les moyens sont multiples. Il existe grand nombre de sentiers pédestres tout au long de son parcours. Il est également possible de la découvrir depuis un bateau ou en kayak. Les vedettes de l’Odet proposent également des excursions spécifiques.

Depuis le port de Sainte-Marine assis en terrasse ou sur un banc vous pourrez observer le flux incessant des bateaux et des courants qui donne vie à ce fleuve.

La route des chateaux :

En serpentant l’Odet sur sa partie maritime, vous pourrez découvrir la route des châteaux. Entre le XIXème siècle et le XXème siècle, l’Odet a vu de belles bâtisses se construire sur ses rives par les familles aristocratiques de l’époque. Il y a par exemple :

  • Le château de Lanniron à Quimper
  • Le manoir de Rossulien à Plomelin
  • Le château de Kerdour à Plomelin
  • Etc.

La découverte de ce patrimoine architectural depuis un bateau est une expérience agréable surtout lorsque les lumières du ciel breton sont au rendez-vous.

L’Histoire de l’Odet :

Des l’Antiquité, l’Odet a créé un lien avec l’homme. De nombreux vestiges de cette époque ont été découverts sur ses rives : des termes romains à Plomelin, une villa romaine à Kerobistin (Sainte-Marine), une agglomération gallo-romaine à Locmaria (Quimper), etc.

Ensuite, l’Odet a joué un rôle important sur le plan logistique pour la ville de Quimper qui pendant longtemps s’approvisionnait par la mer essentiellement. En 1738, la ville a accueilli plus de 200 navires de commerces. Bien évidemment, ils devaient être de tailles assez modestes pour remonter le fleuves jusqu’au centre ville. Pour les plus gros bateaux, le déchargement s’effectuait sur les communes en aval : Bénodet, Plomelin, etc.

Pendant la seconde guerre mondiale, l’embouchure de l’Odet a été contrôlée de près par les autorités allemandes.